Samira rejoint l’équipe Ventio en tant que research scientist !

Samira rejoint l’équipe Ventio en tant que
research scientist !

Samira

Samira,  

Tu as rejoint l’équipe Ventio il y a quelques semaines en qualité d’ingénieur de recherche (research scientist), bienvenue !

Peux-tu te présenter en quelques mots et nous en dire plus sur ton parcours académique et professionnel ?  

Physicienne de formation, j’ai d’abord suivi un Master en physique fondamentale à l’Université Lyon 1 puis un Master de recherche en imagerie médicale, à l’Université Paris-Saclay. C’est sur ce dernier aspect que je me suis spécialisée, et en particulier sur l’imagerie par résonance magnétique.  

 À la fin de ce second Master, j’ai eu l’opportunité de réaliser un stage dans un laboratoire de recherche à l’Université Aix-Marseille spécialisé dans les techniques avancées d’IRM. À la fin de ce stage, un financement de thèse m’a été proposé, puis j’ai poursuivi en tant que jeune chercheuse. 

Peux tu nous expliquer en quoi consistaient tes projets de recherche jusqu’à présent, et sur quelles technologies en particulier tu as travaillé ?

En septembre 2019 j’ai soutenu ma thèse intitulée “Optimisation théorique et expérimentale de la technique d’imagerie par transfert d’aimantation inhomogène (ihMT) : Application en clinique”.  

Ce sont évidemment des termes très techniques, mais concrètement je travaillais sur des méthodes d’IRM : je développais des approches pour améliorer la manière dont on voit le corps dans la machine, et plus spécifiquement le cerveau. Ce travail sur la séquence et les contrastes se fait en utilisant très spécifiquement les machines bien au-delà de leurs performances habituelles.  

 Sur des appareils de 1.5 Tesla et 3 Tesla, qui sont aujourd’hui les standards les plus répandus dans les établissements de santé, j’ai étudié la dégradation des neurones en jeu dans la sclérose en plaques (SEP), en me concentrant notamment sur l’évaluation de la myéline. C’est un champ de recherche passionnant aux applications très concrètes.  

Par la suite lors de ma carrière de jeune chercheuse, j’ai travaillé sur la moelle épinière grâce à différentes méthodes avancées. La moelle épinière est extrêmement complexe à étudier car c’est une structure particulièrement fine et en mouvement.  

Mes travaux de chercheuse m’ont permis d’acquérir des compétences en IRM qui me permettent aujourd’hui de comprendre l’imagerie par résonance magnétique dans toute sa chaine en commençant par la théorie qui en est à l’origine, jusqu’à son traitement et son analyse afin d’en extraire des informations pertinentes pour la clinique.

Comment as-tu connu Ventio et quelles sont les raisons qui t’ont poussée à postuler ?

J’ai eu accès à l’annonce du poste qui m’a particulièrement interpelée. 

Rejoindre l’aventure Ventio est une très belle opportunité pour mettre en application mes compétences de scientifique dans une entreprise innovante. Portée par une démarche de recherche et d’innovation, l’exploration scientifique et technique est dans son ADN : c’est celle-ci qui lui permet de répondre aux enjeux de santé actuels et à venir.  

Ventio s’appuie sur des technologies de pointes comme l’intelligence artificielle, les solutions numériques et maîtrise parfaitement les problématiques liées aux données sensibles. Ventio développe des outils innovants et adaptés aux besoins du terrain. L’objectif est d’agréger des innovations technologiques et de les transformer en solutions concrètes.  

Que vas-tu faire chez Ventio ? Dans quels domaines vas-tu innover ?

Forte de mon expérience de scientifique, ma position d’ingénieur de recherche et mes compétences seront mises à profit chez Ventio où je vais notamment travailler sur la technologie de Quantification de la Susceptibilité Magnétique (QSM) dans différentes pathologies neurodégénératives.  

Je vais donc me former aux outils avancés développés par Ventio et à cette technique dont j’ai très souvent entendu parler en raison des nombreuses publications scientifiques dont elle fait l’objet.  

Quantifier de manière très précise le dépôt de fer dans le cerveau est une clef de compréhension extrêmement importante pour la recherche sur les maladies neurodégénératives.  

Auparavant je regardais la myéline maintenant je vais étudier un autre processus : l’accumulation de fer, que l’on sait très liée à la mort neuronale.  

Mieux caractériser et mieux suivre les maladies neurodégénératives constituent un véritable enjeu de santé publique. Pour relever les défis que posent ces maladies il est urgent de transférer ces nouvelles technologies en applications concrètes au bénéfice des patients.  

Un mot pour décrire ton état d’esprit au début de ton aventure chez Ventio ?   

Curieuse et motivée !